Quand on achète un bien, on a toujours peur de se tromper, et on pense systématiquement être protégé par le fameux « droit de rétractation ». Et pourtant, ce n’est pas toujours si simple. Explications.

Définition du délai de rétractation

Le délai de rétraction permet au consommateur de se rétracter de son achat durant un certain nombre de jours prévu par la loi (article 1122 du Code civil). Ce délai lui permet alors d’étudier l’offre, de la comparer avec d’autres ou encore de demander des précisions sur le contrat. Sauf exceptions, le consommateur n’aura pas à verser la somme demandée avant la fin du délai prévu.

Ce délai est alors mentionné par le professionnel, qui aura alors l’obligation de fournir au consommateur un bordereau de rétraction.

Délai de rétractation : la législation

La durée du délai de rétraction n’est pas fixe et varie selon le contrat et le canal de vente utilisé.

En cas de rétractation de la part du client, le produit doit être retourné au vendeur dans les 14 jours suivants la demande de rétractation. Le vendeur est alors tenu de rembourser au client la totalité des sommes versées, frais de livraison inclus (exception faite d’un mode de livraison plus couteux qu’une formule standard). Le remboursement doit alors intervenir, au plus tard, dans les 14 jours suivants la demande de rétraction.